La région bretonne est une région humide et régulièrement traversée par des dépressions et des tempêtes. L’habitat est donc soumis à des contraintes climatiques exigeantes qui demandent une résistance spécifique aux assauts du climat. Plusieurs éléments peuvent venir abîmer votre charpente et en compromettre la solidité.
Nous allons tout d’abord identifier les nuisibles qui s’attaquent aux bois des charpentes et dont la présence doit pousser les propriétaires à mettre en place un traitement professionnel rapide.
Puis, nous nous pencherons sur les deux grands types de traitements qui, selon la situation, peuvent être appliqués : les traitements préventifs d’une part et curatifs d’autre part. Gros plan sur les traitements de charpente en Bretagne.
Qui sont les ennemis des charpentes bretonnes ?
La mérule, un redoutable champignon
La mérule est un champignon dit « lignivore » qui s’installe dans les maisons dans lesquelles on trouve du bois, un taux d’humidité supérieur à 20 % et de pénombre.
Elle s’installe généralement très discrètement dans des parties non visibles de la maison (les plinthes ou les faux plafonds par exemple) et lorsqu’on l’aperçoit à la surface du bois il est souvent trop tard…
En outre, ce champignon ayant la capacité de traverser les murs, les plinthes ou les planchers, il peut migrer facilement d’une maison à une autre ou d’un appartement à un autre.
Heureusement , on la trouve rarement dans les charpentes car souvent les combles sont ventilés.
Mais si elle y apparait … alors les nouvelles ne sont pas bonnes et les coûts de traitement risques de s’envoler.
Les insectes xylophages
De nombreuses espèces d’insectes xylophages (étymologiquement « qui mange le bois ») sont susceptibles d’attaquer la charpente de votre habitation bretonne.
Parmi eux il y a bien entendu la termite (absente en Bretagne à ce jour ) et le capricorne mais aussi le lyctus et les vrillettes ( petites ou grosses) qui se plaisent particulièrement bien en Bretagne. Les assauts de ces insectes sont redoutables et mettent en péril, à l’instar de la mérule, la solidité du bois de la charpente dont ils se nourrissent.