La mérule, aussi connue sous le nom de Serpula lacrymans, est un champignon lignivore dévastateur qui s’attaque principalement au bois. Elle est reconnaissable à son aspect caractéristique se présentant sous forme de filaments blancs ou gris argenté (mycélium), de taches jaunâtres (sporophores) et d’une masse cotonneuse blanche à brunâtre. La mérule préfère les endroits humides, sombres et mal ventilés où elle trouve les conditions idéales pour proliférer.
Conditions propices à la prolifération de la mérule
- Humidité élevée
- Faible circulation d’air
- Matières organiques en décomposition
- Bois non traité et sec préalablement mouillé
Ces conditions rendent les caves, greniers et espaces clos particulièrement vulnérables à l’infestation par la mérule. Bien sûr, sa présence risque sérieusement d’endommager les structures en bois jusqu’à compromettre la sécurité et l’intégrité des bâtiments. Quel est, alors, le meilleur traitement antimérule ?
La détection d’une infestation par la mérule
La mérule comporte plusieurs dangers, notamment la destruction rapide du bois structurel (poutre, charpente, plancher…) et la production de spores nuisibles pour la santé humaine. Détecter sa présence dès les premiers signes s’avère crucial pour limiter les dégâts et éviter des réparations coûteuses. Il existe plusieurs indicateurs visuels et sensoriels permettant de suspecter une infestation de mérule :
- Odeur persistante de champignon ou de moisi
- Présence de mycélium sous forme de filaments blancs ou gris
- Taches jaunes ou orangées sur le bois
- Détérioration du bois (moisissure, effritement)
Avant de vous mettre en quête du meilleur traitement anti-mérule, il faut confirmer la présence de ce champignon lignivore et identifier précisément les zones infestées. Comptez sur l’expertise des diagnostiqueurs professionnels comme Qualité BZH pour vous aider. Nous effectuons les diagnostics et le traitement contre les champignons lignivores et autres insectes xylophages avec une grande efficacité en Bretagne.
Les remèdes maison contre la mérule
Plusieurs méthodes maison sont couramment utilisées pour tenter d’éradiquer la mérule. Bien que certaines puissent réduire temporairement l’infestation, elles ne constituent pas des solutions à long terme.
Borate de sodium
Le borate de sodium est parfois utilisé comme traitement grâce à ses propriétés fongicides. Cependant, son application nécessite souvent des concentrations élevées pour être efficace, ce qui peut poser des risques environnementaux et sanitaires.
Le vinaigre blanc
Souvent recommandé comme solution naturelle, le vinaigre peut avoir un certain effet antifongique. Toutefois, il n’est pas assez puissant pour éradiquer complètement une forte infestation de mérule et ne traite pas les causes sous-jacentes comme l’humidité excessive.
L’air chaud
L’utilisation de l’air chaud pour assécher les surfaces contaminées peut ralentir la croissance fongique. Néanmoins, cette méthode est rarement suffisante et la mérule risque de revenir rapidement.
Si ces remèdes maison peuvent constituer une solution temporaire, ils n’éliminent généralement pas complètement l’infection et laissent souvent les conditions favorables intactes.
Les différents traitements contre la mérule
Pour éliminer la mérule de façon durable, plusieurs traitements professionnels existent.
Les traitements chimiques
Les fongicides spécifiques sont parmi les traitements les plus courants et efficaces utilisés pour éradiquer la mérule. Ces produits pénètrent profondément dans le bois afin de tuer les spores et empêcher toute récidive. Les formules sont, généralement, sans danger pour les structures et pour l’homme.
Les traitements thermiques
Ceux-ci incluent des techniques telles que le chauffage de la structure entière à une température létale pour la mérule. Cette méthode est particulièrement efficace, mais exige des équipements spécialisés difficilement accessibles aux non professionnels.
Les traitements biologiques
Des recherches récentes ont mis en lumière des solutions biologiques, utilisant des organismes compétiteurs qui inhibent la croissance de la mérule. Ces traitements restent néanmoins en phase expérimentale et sont moins répandus.