Le marché de l’isolation thermique pour les particuliers est un marché en plein expansion depuis quelques années. La FFB (Fédération Française du bâtiment) estime le marché à 10 milliard d’euros par an. Un grand nombre de sociétés ont vu le jour, le marché colossal que cela représente attire beaucoup d’opportunistes.
Malheureusement certaines sociétés par manque de compétences ou tout simplement pour le profit propose des solutions inadaptées ou totalement déconseillées et qui peuvent avoir des conséquences catastrophiques pour votre maison.
Quelle isolation thermique choisir ?
1. Prioriser les endroits à isoler.
Isolation comble perdu à Quimper Isolation en sarking dans le pays Bigouden ITE panneaux isolants de polystyrène extrudé Concarneau .
L’endroit le plus important à isoler est vos combles : combles aménagés ou combles perdus. Le gain peut atteindre 30 % d’économie sur vos factures d’énergie. Il s’agit du poste le moins onéreux et donc peu intéressant pour certaines entreprises qui vont plutôt sur des postes plus lucratifs : isolation thermique par l’extérieur, isolation toiture).
2. Insuffler dans les rampants.
L’insufflation peut aussi se faire par l’interieur.
Faire une isolation par soufflage dans les combles perdus avec de la laine minérale (laine de verre, laine de roche) ou bien un isolant naturel (fibre de bois, laine de coton, liège expansé, laine de chanvre) est quelque chose de très courant et de très efficace. Par contre insuffler dans les rampants est une aberration et fortement déconseillé par le certificateur CSTB Qualibat, chargé de la réglementation thermique. Cette façon d’isoler est hors Dtu (document technique unifié) et sans avis technique. En effet en effectuant cette opération vous allez priver la charpente de lame d’air, d’aération et provoquer de la condensation et de la vapeur d’eau. Bois plus humidité, égal moisissure, donc champignons lignivores.
Mérule pleureuse dans les rampants isoler avec de la ouate de cellulose, suite à une fuite d’eau en toiture. Sur la deuxiéme photo l’on peut voir l’isolant dans les rampant infesté de champignons.
3. Isolation thermique de mur intérieur par insuflation.`
Celle-ci se fait aussi très souvent par l’interieur.
Là aussi régulièrement pour une maison ancienne, on vous propose de faire une ouverture dans une cloison pour la remplir d’un isolant. Méthode moins couteuse que de refaire une isolation intérieure, mais d’une efficacité plus que douteuse. Un tassement de l’isolant va apparaitre avec la aussi, des problèmes de dépperditions thermiques et comme les rampants, il n’existe aucun avis technique sur cette façon de procéder.
4. Isolation de vos planchers béton.
L’isolation de vos planchers ou hourdis béton par insufflation est là aussi fortement déconseillée. Poser dans règles de l’art des panneaux rigides en laine de roche qui possèdent une forte résistance au feu seront beaucoup plus efficaces vu leurs densités. ll est possible aussi de les installer entre les solives pour un plancher bois.
5. Délaisser le système de ventilation.
Deux appareils différents pour la VMI ou de ventilation positive.
Si vous isolez votre maison, la ventilation va devenir une priorité. En effet votre habitation va devenir totalement étanche, il est donc indispensable de faire circuler et de renouveler l’air intérieur. Ou alors vous allez avoir des taux d’humidité qui peuvent atteindre jusqu’à 75 %, cela va impacter votre facture d’énergie. Plus l’air est humide plus le ressenti de froid est important. Avec un taux d’humidité intérieur de 55 % vous pouvez gagner 2 degrés (chauffage à 21° au lieu de 23° pour le même ressenti). Cela représente un gain de 14 % sur votre consommation énergétique. Il existe des systèmes de ventilation double flux, vmc simple flux ou la ventilation positive appelée aussi VMI qui permettent de ventiler correctement votre maison.
récapitulatif :
| Type d’Isolation | Avantages | Inconvénients / Risques |
|---|---|---|
| Isolation comble perdu | Jusqu’à 30% d’économie sur factures d’énergie | – |
| Insufflation dans les rampants | Efficace avec laine minérale | Hors DTU, risque de condensation, champignons, etc. |
| Isolation thermique de mur intérieur | Efficace pour maisons anciennes | Risque de tassement de l’isolant, déperditions |
| Isolation des planchers béton | Efficace avec panneaux rigides en laine de roche | Insufflation déconseillée |
| Ventilation | Réduit l’humidité, économise 14% d’énergie | Nécessaire avec une maison bien isolée |
Comparatif des isolants à épaisseur égale
Quand on évalue différents matériaux isolants à épaisseur égale, plusieurs facteurs entrent en jeu pour définir l’isolant thermique le plus efficace. Premièrement, la conductivité thermique, souvent représentée par le lambda (λ), est cruciale. Plus cette valeur est faible, plus l’isolant est performant. Les isolants comme la laine de verre, la laine de roche, ou la fibre de bois présentent des valeurs différentes de conductivité thermique, ce qui influence directement leur capacité à retenir la chaleur. De plus, la résilience à l’humidité, la facilité d’installation, et la durabilité sont des éléments clés à considérer. Par exemple, bien que certains isolants puissent offrir une meilleure performance thermique initiale, ils peuvent se tasser ou absorber l’humidité au fil du temps, réduisant ainsi leur efficacité. De plus, l’impact environnemental de la fabrication et de la mise au rebut de l’isolant est également un critère important pour beaucoup. En somme, le choix d’un isolant ne se résume pas uniquement à sa performance à épaisseur égale, mais à une combinaison de facteurs qui doivent être évalués en fonction des besoins spécifiques du projet.
Comment financer votre isolation ?
