L’isolation thermique de votre comble perdu par soufflage fait partie des méthodes les plus efficaces pour garder la chaleur et faire des économies d’énergie dans votre maison. Non seulement ce procédé est d’une technique d’isolation redoutable, et la moins chère du marché. Mais faut-il encore que celle-ci soit faites dans les règles de l’art. Nous allons donc vous expliquer comment procéder et les étapes à suivre pour un résultat parfait.
Bien préparer son isolation de combles.
Avant d’entreprendre l’isolation, faites vérifier votre charpente par un professionnel pour un diagnostic parasitaire.
Il est nécessaire de savoir si vous avez des insectes à larves xylophage de type vrillettes ou capricornes des maisons. Si c’est le cas un traitement des bois sera indispensable.
Si vous avez un isolant qui date de plusieurs années dans votre comble, vous devez obligatoirement procéder à son extraction. Poser un nouvel isolant sur un ancien est contre productif et peut être même imprudent pour la solidité de votre plafond.
Les étapes indispensables pour isoler votre comble perdu.
Si vous possédez un boisseau de cheminée, un écart au feu est obligatoire et indispensable même si vous ne vous ne l’utilisez pas. L’opération consiste à la mise en place d’un coffrage éloigné de 17 cm du boisseau, qui peut être fait en placo ou en OSB. D’une hauteur de 40 cm minimum. Il suffira alors de verser dans l’espace créé, un isolant insensible à la chaleur comme de la perlite.
Si vous possédez des câbles et des boîtiers électriques, un repérage est nécessaire à l’aide d’un adhésif pictogramme à poser à côté de l’endroit où ils se trouvent. Pour vous faciliter la mise en oeuvre du chantier, vous pouvez poser des piges de graduation, afin de mettre la quantité d’isolant nécessaire et de façon homogène.
Une rehausse d’un tour de trappe est bien sûr requis. Vous pouvez les créer avec les mêmes matériaux que l’écart au feu.
Éviter le carton ou le plastique semi rigide, ceux-ci ne tiendront pas dans le temps.
La hauteur recommandée est de 40 cm minimum et supérieur à l’isolant soufflé d’au moins 5 cm ( selon le DTU ) .
Nous vous conseillons de poser un pare vapeur ou pare poussière cloué si votre plafond est en lambris ou si celui-ci est ancien. En effet, les flocons d’isolant projetés peuvent peser jusqu’à 9 kilos au M2 d’ou l’importance de vérifier la solidité du support. Si celui-ci est en placo et a été posé dans les règles de l’art, cela n’est pas indispensable.
Quel isolant soufflé dans mon comble perdu ?
Pour la dernière étape vous n’aurez que l’embarras du choix. Le type d’isolant en flocons s’est élargi depuis ces dernières années. Vous trouverez la traditionnelle laine de verre ou laine de roche. Vous pourrez aussi vous diriger vers des isolants bio-sourcés ou écologiques comme la fibre de bois ou la ouate de cellulose. Personnellement nous vous conseillons la fibre de bois celle-ci est largement supérieure à ces concurrents pour un prix tout à fait abordable.
Quel que soit votre choix, vous devez au minimum avoir un R = 7 Il s’agit de la résistance thermique minimum pour un comble perdu, cela vous permettra de bénéficier des différentes aides mise en place par l’état. Selon l’isolant choisi, vous aurez des épaisseurs qui varient entre 28 et 35 centimètres.
Et n’oubliez pas d’isoler le dessus de votre tour de trappe, étape finale pour rendre étanche votre comble. L’isolant doit être identique à celui utilisé pour l’isolation de vos combles. La seule différence est qu’il sera sous forme de panneau rigide.
Pour vos travaux n’hésitez pas à faire appel à un professionnel du bâtiment qui possède le label RGE (reconnu garant de l’environnement).
Il sera le seul notamment à vous donner droit aux aides financières comme ma “Prime Rénov” de l’Anah ou “Action logement”.
